Maison forte de la Tour d'Arces

Silhouette familière qui émerge de la forêt du Saint-Eynard, la maison forte de la Tour d'Arces surplombe et veille sur le village de Saint-Ismier depuis le Moyen Age.
A 585 mètres d'altitude elle jouit d'une situation exceptionnelle face à la chaine de Belledonne. Ce site accueille de nombreuses animations culturelles et la magie du lieu opère tout particulièrement lors des soirées.

La commune, bénéficiaire d'un bail emphytéotique depuis 1990, est pleinement propriétaire au printemps 2020 grâce au don de la Tour d'Arces à la commune par la famille Chastel. Mais c'est bien grâce à l'investissement et au travail de bénévoles passionnés que ce lieu de mémoire n'a pas été englouti par la forêt.
Bien au contraire, des travaux récents de déblaiement ont mis à jour des vestiges de constructions en contrebas de la tour.
L'ampleur du chantier a conduit la commune à fermer provisoirement le site. Elle s'est engagée dans une démarche de sécurisation et d'aménagement associant les professionnels de la préservation du patrimoine du département de l'Isère et des services déconcentrés de l’État.

Une des toutes premières actions est, évidemment, de rendre la Tour d’Arces accessible et sans danger pour les visites et manifestations culturelles.
En attendant, le site exige un entretien permanent, tout particulièrement les zones dallées et empierrées comme la terrasse mise à jour en contrebas de la tour, traitée en « calade ».

Les travaux sur le site de la Tour d’Arces en 2020 et 2021

Cela concerne les travaux de renforcement du mur nord-est du premier rempart de la Tour ainsi que l’aménagement d’un escalier donnant accès à l’intérieur de la tour depuis une plateforme permettant une vue globale sur le site.

Financement et subventions:

Ces travaux sont possibles grâce à vos dons ainsi qu’aux importantes subventions obtenues par la commune désormais propriétaire de plein droit du site et du travail de collaboration avec les instances  concernées (services de l’état et du département) dans le respect des procédures.

Ainsi  le département a versé à la commune, pour cette première tranche, une subvention  de 57 500€. La région a donné son accord de principe  pour une aide de 66 110€ qui sera validée dès réception de l’avant-projet établi par le maitre d’œuvre et transmis avant fin 2020.

Actions et  prévisions :

Deux années de travail ont été nécessaires  pour arriver à ce but.

Rappel chronologique des actions menées :

 Novembre 2018 :

Transformation de l’association en Fonds de Dotation Tour d’Arces-Patrimoine.

Décembre 2018 :

Appel d’offre pour étude préalable portant sur le diagnostic et les travaux à réaliser. Le choix se porte sur C. Pichat,  architecte du patrimoine.

Printemps 2019 :

– Rapport de cette architecte  du patrimoine et de ses collaborateurs : ATFF Scan laser Annecy, Ecobis économiste de la construction et BMI Bizot ingénieur structure.

– Négociation avec la direction régionale des services culturels de l’état  (DRAC) afin que ces travaux ne soient pas considérés comme des fouilles et, ainsi,  ne nécessitent pas une déclaration dans le cadre de  « l’archéologie préventive » démarche trop lourde en temps et en moyens financiers conduisant à l’abandon du projet. Demande retenue.

– Suivi archéologique confié à A. Clavier l’archéologue du département qui connaît bien le site.

Août 2019 :

Sondages au pied de la tour effectués  par A. Clavier et S.Perenon, afin de vérifier les  fondations et ainsi réaliser les travaux en toute sécurité.

Fin 2019 :

Appel d’offre afin de mandater  un maitre d’œuvre chargé de manager l’ensemble des 3 tranches à programmer proposées par le bureau d’étude C. Pichat.

Appel d’offre déclaré infructueux car aucune candidature déposée.

Janvier Février 2020 :

– Prise de contact avec différents bureaux d’étude compétents en patrimoine mais sans succès.

– Signature devant notaire du don de la Tour par la famille Chastel à la commune qui devient propriétaire de plein droit et peut ainsi bénéficier de subventions publiques.

Mars 2020 :

– Poursuite de recherche d’un maitre d’œuvre. Proposition de la société OSMIA non retenue en raison du prix trop élevé.

– Prise de contact avec le bureau d’étude ECP Associés (architecte du patrimoine  C. Jacquemin et Mr Merlin ingénieur structure).

Mai 2020 :

Devis reçu après 2 visites effectuées sur place par l’architecte et l’ingénieur structure malgré le confinement, suivi de visioconférences.

Juin 2020 :

– Nouvelles rencontres sur le site associant le bureau d’étude ECP Associés, la commune ainsi que l’archéologue du département (A. Clavier) à qui a été confié le suivi archéologique des travaux.

– Maitrise d’œuvre confiée à ECP Associés et nouvelle rencontre sur le site afin de juger de l’opportunité de faire intervenir un géotechnicien.

Août 2020 :

L’ingénieur structure se prononce pour l’intervention d’un géotechnicien qui devra effectuer des sondages au pied des murs d’enceinte.

Septembre 2020 :

Sondages géotechniques et rapport transmis au maitre d’œuvre ECT Associés afin d’établir l’avant-projet des travaux chiffrés par l’économiste de l’équipe.

Octobre 2020 :

Le maitre d’œuvre ECP Associés présentera le projet en mairie, en présence des archéologues du département et de la région.

Novembre 2020 :

Le conseil municipal délibèrera afin d’autoriser le maire à réaliser les travaux et passer un marché public.

Décembre 2020 :

Le maitre d’œuvre ECT Associés rédigera le cahier des charges permettant de lancer le marché public.

Janvier 2021 :

Lancement marché public : appel de candidatures auprès des entreprises.

 Février 2021 :

Choix des entreprises.   

 Avril 2021:

Début des travaux de la tranche ferme (tranche 1).